NOA Partie 1
Après Mendoza direction le NOA (Nord Ouest Argentin), région très touristique de part sa situation au pied des Andes. Il est dit que c'est la principale concurrente de la Patagonie.
Afin de minimiser la claque on se rend dans le parc en transport en commun, départ à 6 heures pour 3 heures de bus au milieu d'étendues désertiques. Le bus nous dépose devant l'entrée du Parc. A partir d'ici une centaine de mètres est à parcourir pour atteindre le bureau où l'on doit payer une entrée, puis payer une excursion, obligatoire puisque seul l'entreprise qui gère le Parc à le droit de le parcourir ... Nous étions prévenus...
Nous prenons place dans un énorme bus 4x4, heureusement à cette époque il n'y a personne et nous partons avec un petit groupe de 6.
Nous nous retrouvons au milieu d'un grand canyon avec ses diverses structures rocheuses, nous ne sommes vraiment pas grand chose au milieu de cet incroyable spectacle naturel. La diversité de la flore et de la faune ici nous changent, par exemple il y avait un arbre (nous n'avons pas retenu son nom) qui a des feuilles froides afin de limiter la perte d'eau quand le soleil tape, bien fait ! Pour la faune nous retrouvons toujours les fameux Guanacos que nous allons bientôt quitter pour trouver leurs cousins les vigognes et lamas, le Condor qui nous a suivit le tout au long des Andes mais également des Maras, des Autruches et un nombre incalculable de petits renards qui ne sont pas effrayés par l'humain.
Pendant cette visite nous avons eu la possibilité de voir des gravures faites par les populations qui vivaient ici. Nous avons vu différentes formations rocheuses comme des cheminées formées par l'action simultanée de l'eau et du vent. Nous aurons eu le plaisir de déguster un apéro avec un Torrontes au milieu du lit de la rivière ...
Au final cette visite nous aura plus. Mais il restait quand même une certaine amertume à avoir débourser autant.
Retour à l'auberge, nouvelle petite nuit, demain on met les voiles de bonne heure pour Catamarca.
Nous avons trouvé un appart'hotel à prix imbattable dans cette ville, capitale de la Province du même nom. La propriétaire nous a accueillie très chaleureusement, nous commençons à réaliser que c'est une qualité commune aux Argentins. Elle nous demande ce que nous venons faire et nous lui expliquons que nous ne savons pas trop, mais que nous aimerions marcher. Ni une ni deux, elle a sous coude une super guide nous dit-elle, elle prend son téléphone et l'appelle. Ce fut notre premier contact avec Ursula Diaz. Nous nous mettons d'accord sur une rando d'une demi journée dans les environs de la ville. Rendez-vous à 7h.
Ursula s'est avérée super agréable, très avenante, passionnée de montagne (elle a à son palmarès beaucoup des plus hauts sommets du monde) et de sa région. Elle nous amène sur des sentiers autrefois utilisés par les populations ancestrales de la région. Nous sommes bien hors des sentiers battus et traversons des paysages d'épineux et de cactus parsemés des vestiges de ces populations. Ursula connait tout de sa région: son histoire, ses reliefs, sa faune et sa flore dont elle nous explique toutes les vertus. Certaines plantes servent à faire des farines hyperproteinées, d'autres des pommades contre l'acné, des infusions pour divers maux, certaines sont utilisées pour leurs fibres. Il y a aussi le cactus San Pedro qui attire beaucoup de hippies car c'est le cactus de la mescaline, hallucinogène notamment connu parce que les Pink Floyde ont écris The Wall sous ses effets.
Cette rando est une bonne surprise pour nous. Habituellement nous sommes rétissant à prendre un guide mais c'était justifié au vu de la quantité et de la qualité des informations qu'Ursula nous a prodigué et de sa gentillesse. Elle nous a pour le coup expliqué les lieux remarquables à voir dans sa région et les expéditions qu'elle propose. Notamment les Seismiles qui comme le nom l'indique est une chaîne de montagne à plus de 6000 m d'altitude. C'est alléchant mais ce type d'expédition par leurs logistiques n'est pas du tout ce que l'on peut se permettre, dommage.
Nous faisons d'ailleurs ce constat pour un certain nombre de choses dans cette région de l'Argentine qui semble regorger de lieux incroyables mais difficiles d'accès par leur distance et l'altitude ce qui nécessite du temps et de la logistique, donc un coût. Nous n'avons donc pas beaucoup plus de choses à voir ici. Nous reprenons la route vers Cafayate avec une étape sans intérêt pour les même raisons à Tucuman, capitale de la province suivante.
LA RIOJA
Cette région se divise en différentes provinces, la première est La Rioja, qui sera notre première étape. Nous avons beaucoup hésité à s'arrêter dans cette ville. En effet c'est une des villes étapes pour se rendre au Parc National de Talampaya et à la Vallée de la Lune qui sont tous les deux réserves UNESCO. Les avis sont très partagés pour ces deux points (attrapes touristes hors de prix, mais émerveillement assuré...). On décide d'éclater notre budget pour faire au moins l'un des deux : Le Parc National de Talampaya. Pour compenser un peu on opte pour un logement en dortoir, ça faisait longtemps. Et ça ne nous manquait pas car nous sommes tombé sur un dortoir qui servait de couloir pour aller à la terrasse de l'auberge avec une bande d'Argentins venus pour faire la fête. Petite nuit garantie !Afin de minimiser la claque on se rend dans le parc en transport en commun, départ à 6 heures pour 3 heures de bus au milieu d'étendues désertiques. Le bus nous dépose devant l'entrée du Parc. A partir d'ici une centaine de mètres est à parcourir pour atteindre le bureau où l'on doit payer une entrée, puis payer une excursion, obligatoire puisque seul l'entreprise qui gère le Parc à le droit de le parcourir ... Nous étions prévenus...
Nous prenons place dans un énorme bus 4x4, heureusement à cette époque il n'y a personne et nous partons avec un petit groupe de 6.
Nous nous retrouvons au milieu d'un grand canyon avec ses diverses structures rocheuses, nous ne sommes vraiment pas grand chose au milieu de cet incroyable spectacle naturel. La diversité de la flore et de la faune ici nous changent, par exemple il y avait un arbre (nous n'avons pas retenu son nom) qui a des feuilles froides afin de limiter la perte d'eau quand le soleil tape, bien fait ! Pour la faune nous retrouvons toujours les fameux Guanacos que nous allons bientôt quitter pour trouver leurs cousins les vigognes et lamas, le Condor qui nous a suivit le tout au long des Andes mais également des Maras, des Autruches et un nombre incalculable de petits renards qui ne sont pas effrayés par l'humain.
Au final cette visite nous aura plus. Mais il restait quand même une certaine amertume à avoir débourser autant.
Retour à l'auberge, nouvelle petite nuit, demain on met les voiles de bonne heure pour Catamarca.
CATAMARCA
Catamarca est très peu connue comme destination touristique du NOA. A vrai dire nous avions décidé de nous y arrêter plus pour faire une étape dans notre trajet en bus qui nous mènera à Cafayate que par intérêt.Nous avons trouvé un appart'hotel à prix imbattable dans cette ville, capitale de la Province du même nom. La propriétaire nous a accueillie très chaleureusement, nous commençons à réaliser que c'est une qualité commune aux Argentins. Elle nous demande ce que nous venons faire et nous lui expliquons que nous ne savons pas trop, mais que nous aimerions marcher. Ni une ni deux, elle a sous coude une super guide nous dit-elle, elle prend son téléphone et l'appelle. Ce fut notre premier contact avec Ursula Diaz. Nous nous mettons d'accord sur une rando d'une demi journée dans les environs de la ville. Rendez-vous à 7h.
Ursula s'est avérée super agréable, très avenante, passionnée de montagne (elle a à son palmarès beaucoup des plus hauts sommets du monde) et de sa région. Elle nous amène sur des sentiers autrefois utilisés par les populations ancestrales de la région. Nous sommes bien hors des sentiers battus et traversons des paysages d'épineux et de cactus parsemés des vestiges de ces populations. Ursula connait tout de sa région: son histoire, ses reliefs, sa faune et sa flore dont elle nous explique toutes les vertus. Certaines plantes servent à faire des farines hyperproteinées, d'autres des pommades contre l'acné, des infusions pour divers maux, certaines sont utilisées pour leurs fibres. Il y a aussi le cactus San Pedro qui attire beaucoup de hippies car c'est le cactus de la mescaline, hallucinogène notamment connu parce que les Pink Floyde ont écris The Wall sous ses effets.
Cette rando est une bonne surprise pour nous. Habituellement nous sommes rétissant à prendre un guide mais c'était justifié au vu de la quantité et de la qualité des informations qu'Ursula nous a prodigué et de sa gentillesse. Elle nous a pour le coup expliqué les lieux remarquables à voir dans sa région et les expéditions qu'elle propose. Notamment les Seismiles qui comme le nom l'indique est une chaîne de montagne à plus de 6000 m d'altitude. C'est alléchant mais ce type d'expédition par leurs logistiques n'est pas du tout ce que l'on peut se permettre, dommage.
Nous faisons d'ailleurs ce constat pour un certain nombre de choses dans cette région de l'Argentine qui semble regorger de lieux incroyables mais difficiles d'accès par leur distance et l'altitude ce qui nécessite du temps et de la logistique, donc un coût. Nous n'avons donc pas beaucoup plus de choses à voir ici. Nous reprenons la route vers Cafayate avec une étape sans intérêt pour les même raisons à Tucuman, capitale de la province suivante.
