De l'eau salée à l'eau douce

Après Salvador de Bahia et un nouveau fuseau horaire, nous voilà à Sao Paulo.


Sao Paulo nous n'y restons que deux jours, histoire de se poser entre deux avions (entre Salvador de Bahia et Bonito, notre point de chute) .
Avant même que l'avion n'atterrisse à Sao Paulo, on prend conscience de l'immensité de cette ville. L'aéroport se trouve sur une butte en plein milieu de la ville, on a donc tout le loisir de frôler un nombre impressionnant de grattes-ciel. Nous n'en n'avons jamais vu autant !
Et il en faut un bon nombre pour loger la population de cette troisième mégalopole du monde. En effet, Sao Paulo (la ville) abrite un petit 11,3 millions d'habitants et la mégalopole 19,9

.
Donc autant dire tout de suite que nous n'aurons jamais le temps de visiter Sao Paulo sous toutes ses coutures nous n'avons qu'une journée et demie dans cette ville monstrueuse. Ainsi les cartes étaient jouées d'avance. Nous commençons par une visite du centre historique avec tous ses styles architecturaux qui se mélangent dans un labyrinthe de rues piétonnes et le lendemain le quartier de Madalena. Ce dernier est le berceau des boutiques d'avant garde où le portefeuille a eu du mal à rester fermé ! Mais on s'en ai sorti avec plus ou moins de mal (et une magnifique tunique) et maintenant c'est le moment de quitter cette grosse ville tentaculaire.

                                                     La Cathédrale de Sé

Encore un nouveau fuseau horaire (ce n'est que la 3ème fois que nous changeons d'heure depuis que nous sommes au Brésil) et nous voilà à notre nouvelle étape.

Bonito

Bonito est une petite ville au Sud Ouest du Brésil à quelques centaines de kilomètres du Paraguay.
Nous avons décidé de passer deux jours ici car c'est LA ville phare de l'écotourisme du pays.

Bonito n'a aucun intérêt en elle même, c'est la nature qui l'entoure qui fait de cet endroit un lieu de tourisme, en effet l'eau ici est la source de nombreuses activités.
Pour les locaux il s'agit surtout d'un lieu de villégiature mais pour les touristes Brésiliens comme étrangers un plus grand nombre d'activités nous attirent.
Hélàs, ici tout est payant car tout ce qui est à voir se trouvent loin de la ville et aucun moyen de transport en commun n'existe. Nous sommes obligés de passer par des tours qui ne lésinent pas sur les prix. Le tourisme sait s'organiser !
Nous qui voulions faire de la plongée dans un lac, du rappel sur une cascade, du snorkling,....nous avons du revoir nos prétentions à la baisse.
Nous ne ferons qu'une descente en snorkling et une visite de grotte.

Le Rio Prata

Nous partons pour une journée de snorkling dans une des sources du Rio Prata. Rendez vous avec le groupe à 7h et c'est parti.

Sur le chemin, notre guide nous dit que nous ferons une pause dans un parc d'Aras (une variété de perroquets) car certaines personnes du groupe ont pris cette option. En bon Français on commence à ronchonner car nous n'étions pas au courant et prenons notre mal en patience le temps de leur visite.
Et là, que de belles surprises, en ce baladant aux alentours du parc nous tombons sur de nombreux oiseaux, des Momotus Momota et les plus beaux, des Toucans. Nous qui n'avions pas réussi à voir de prêt ces derniers en Amazonie nous avons été servis. L'heure d'attente que nous avions redouté est passée sans que l'on s'en rende compte.

                       Toucan        Momotus Momota

Maintenant c'est bon, direction le point de départ pour le snorkling. Vous devez certainement vous demandez pourquoi nous avons traversé le pays pour cette activité car nous pouvions en faire sur la côte. Et bien ici, l'eau de source est d'une limpidité qui ne demande qu'à être connue ! Vous le verrez de vous même sur la vidéo ci-dessous :


Comme dit plus haut dans la description de Bonito, cette ville est pionnière dans l'écotourisme, et nous avons pu l'apprécier dès notre arrivée à la ferme qui s'occupe de cette activité.
Ils ont leur propre potager, un jardin luxuriant, des poules, des bœufs, une source d'eau potable à quelques kilomètres, font leur compost,....ils sont en quasi auto-suffisance.
Pour l'activité, nous devons passer sous la douche avant l'immersion afin d'éviter de salir l'eau cristalline avec nos crèmes solaires, répulsifs, maquillages,...
Entre chaque groupe un temps minimum de 30 mn est respecté pour éviter d'être trop nombreux au même endroit et ainsi limiter les impacts du tourisme sur l'environnement.


Cet endroit est un vrai petit paradis naturel où les aras et autres oiseaux vivent auprès de l'Homme. Ce fut une bonne bouffée d'oxygène après notre passage à Sao Paulo.

                        Tétu

                Aras        Taureau American Brahman

                                              

Gruta do Lago Azul

La grotte du lagon bleu est L'activité mise en avant ici, donc il n'était pas pensable pour nous de la zapper. Et surtout, c'était l'activité qui avait donné envie à Mélo de venir dans cette région !
On en revient tout juste et l'on peut dire que si nous ne l'avions pas fait ça ne nous aurait pas empêché de dormir. Mais ça on ne pouvait pas le savoir tant que l'on ne l'avait pas fait....

Il s'agit d'un lac d'un bleu transparent de 200m de longueur sur 100m de profondeur dans une grotte bourrée de stalagtiques.
Le lieu en lui même est magique, même s'il nous a manqué le soleil pour faire ressortir un peu plus la couleur bleu froide réputée de l'eau du lac.

                     

Mais ce qui gâche la visite c'est le côté gros tourisme à la chaîne, un gros choc après notre visite de la veille. Ici on fait plus la queue dans les escaliers pour laisser passer les autres groupes que contempler l'eau. Nous avons eu très peu de temps pour contempler le lac et s’imprégner du lieu, et ces quelques minutes ont été gâchées par la nouvelle addiction des gens: le selfie, qui monopolise les points de vue !
Ce fut une sortie décevante.

Mais ce n'est pas grave, demain (mardi 05/12 pour ceux qui sont perdu dans notre emploi du temps) nous seront au pieds d'une des sept merveilles du monde, mais laquelle ?

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