Vacances en famille

Le 23/12 nous sommes prêt, à l'aéroport GIG la famille Leveau presque au complet atterrit. Nous embarquons tous dans un taxi en direction de la superbe Pousada que nous avons déniché, installée dans un écrin de verdure au pied du Corcovado, petit havre de paix pour se replié de la frénésie Carioca.
C'est parti, nous passons en mode vacances en famille, pas de plan galère, les choses sont organisées, nous dormons dans de bonnes chambres, on mange bien, on boit bien, on discute, on rigole. Ça fait du bien de voir des gens que l'on aime, de les serrer dans nos bras, d'avoir les mêmes repères... Nous ne nous étions pas rendu compte à quel point ils nous manquaient avant de les revoir à l'aéroport. Après quelques heures on ne se rend plus compte que ça fait 10 mois que nous ne nous sommes pas vu, il n'y a pas de décalage, pas de blanc, on se retrouve et c'est bien !

Parc Tijuca - Au sommet de la Piedra Bonita

C'est du coup maintenant que nous attaquons vraiment la visite de Rio la merveilleuse !
Une des grandes villes mythiques de notre terre qui est considérée comme une des plus belles mais aussi une des plus dangereuses. C'est une ville où le contraste fort de la cohabitation de la pauvreté et de la richesse choque. Rio est un mélange chaotique de quartiers d'immeubles et de villas, de plages, de ports industriels, de collines recouvertes d'une forêt subtropicale et de quartiers en piteux état : les favelas.
Cette ville de près n'est pas belle mais elle prend toute sa magnificence quand on la regarde de haut : depuis le Corcovado, où depuis le sommet de l'une des nombreuses collines qui la constitue. Car on embrasse ce mélange de vert de forêt, de gris des immeubles, de bleu des lacs et mer et de rouge de la brique nue des favelas. Mais c'est autant un mélange de couleurs que de structures, et d'en haut on remarque également la cacophonie de la forêt subtropical et des structurations des favelas en opposition avec la linéarité des plages bordées de ces immeubles organisés le long de rues bien définies.

La vue sur le Sud de la ville depuis le Corcovado

Rio vu d'en bas c'est aussi du contraste, la pauvreté est bien là, allongée à même le sol au milieu des passants, rendant certaine rues non fréquentables pour un touriste. Mais c'est aussi de la musique dans les kiosques le long des plages, une population qui à la sortie du bureau investit la mer, une effervescence aux heures de pointe, des vendeurs de tout et de rien partout et tout le temps. Et nous ne retranscrivons que les quelques quartiers que nous avons visités.

                       Santa Teresa: Les escalier Selaron       El Jardim Botanico

Un Urubu plane sur les quartiers Sud Ouest

Nous ne nous vantons pas de connaitre Rio, car nous en avons vu qu'une infime partie mais nous en avons vu les belles choses, nous avons bu des Caïphirinas et pris des coups de soleil sur la plage mythique de Copacabana, nous avons vu une des 7 nouvelles merveilles du monde: le Christ Rédempteur et arpenté les rues bohèmes de Santa Teresa pour y visiter les boutiques de créateurs, nous sommes entrés chez un vieux disquaire de Bossa à Ipanema et avons observé les singes dans la forêt de Tijuca.

Ipanema à deux doigts de l'orage  Parc de Tijuca: Un singe Capucin

Le Christ Rédempteur

Après ces quelques jours à arpenter la ville tous ensemble il est temps de quitter ce milieu urbain dont seule Claire à l'habitude et qui devient fatiguant. Notre prochaine étape est à Ilha Grande.

Ilha Grande, Mr ramène un souvenir pour la FranceAutant nous avons eu de la chance à Rio car nous avons était épargné par le mauvais temps qui a eu la gentillesse de se gâter que la nuit, autant nous arrivons à Ilha Grande sous un ciel gris bouché.

Si nous nous contentions du ciel, le dépaysement pour ces Normands n'aurait pas été très important. Heureusement ici il fait chaud, très chaud, et la forêt est disons ... plus dense !

Malgré tout pour notre journée de rando nous avons été épargné. Et c'est avec plaisir que nous nous sommes jeté à l'eau de la magnifique plage de Lopez Mendes après les 3h30 de marche à travers la forêt subtropical. Pas besoin de pluie pour arriver mouillé dans ces conditions. Nous randonnons dans une atmosphère chargée d'humidité avec une température d'un bon 30°C sur un sentier glissant, au dénivelé changeant, parsemé de racines et pierres. La flore est captivante, entre l'odeur forte des Jaquiers, les immenses feuilles des palmiers, les troncs d'arbres tortueux ou les incroyables bouquets de bambous. Nous n'aurons par contre rencontré peut de faune... Les singes et oiseaux seraient-il du genre à se mettre à l'abri les jours de pluie ?

Et c'est sous la pluie que nous reprenons la route pour Paraty où nous fêterons la fin de l'année et finirons ces vacances.
Paraty est une, si ce n'est la plus belle ville du Brésil (ce n'est pas nous qui le disons !). L'architecture coloniale est ici parfaitement préservée. Et ses rues de pavés défoncées et bordées de ces maison blanches aux menuiseries colorées lui procurent une allure hors du temps.
A Paraty pas de course à la visite, ici on se balade nonchalamment dans les rues (en faisant attention de ne pas trébucher), on découvre les boutiques de créateurs, les restaurants et les pousadas au fur et à mesure que l'on avance car il n'y a ni enseigne ni vitrine. Ces lieux nous permettent d'avoir des aperçus des intérieurs de ces maisons.

                                    Paraty       Paraty
Souvenirs dans un magasin de couleurs

Nous finissons notre balade sur le port où s’aligne une multitude de bateaux en bois aux couleurs plus vives les unes quel les autres. Ces bateaux emmènent les touristes dans la baie. C'est notre programme du lendemain.

Paraty  Paraty

Et quelle surprise, nous qui nous imaginions sur une de ces petites embarcations pour une dizaine de personnes nous nus retrouvons sur un des plus gros rafiots du port, une bonne centaine de personnes est à bord, avec bar et musique. Expérience 100% brésilienne aux antipodes de nos goûts Français, nous sommes d'ailleurs les seuls étrangers. Nous sommes partis pour 5 heures, et nous n'allons pas quitter le navire à la nage !

Heureusement l'ambiance ne tourne pas à la beuverie sur musique de boite de nuit comme nous avons pu le voir ailleurs au Brésil. Et après un premier arrêt très décevant sur une plage sur-peuplée de bateaux comme le notre, nous trouvons notre compte dans les arrêts suivants où nous partons avec masques et tubas nager au milieu des poissons. Le calme sous-marin, la douceur de l'eau et les couleurs des poissons changent la donne !
Nous finirons ce tour avec un petit cocktail, quand même, sur une vue de Paraty et de ses montagnes qui se dégage, nous procurant un spectacles de jeux de lumières incroyable ! Cette ville et son environnement ont vraiment du cachet !

La baie de Paraty

Nous sommes le 31, ce soir on se fait un petit resto sur fond de musique Bossa Nova. Mais avant ça nous profitons des deux bouteilles de bulles offertes par l'hôtel où nous résidons pour trinquer à la fin de ces vacances dans l'autre hémisphère pour les parents et la soeur de Paul et pour fêter cette année majoritairement passée sur ce continent nous concernant.
Dix mois loin de ceux qu'on aime et des événements qui ont ponctués leurs vies. Nous adorons ce voyage et les découvertes quotidiennes qui vont avec, si nous le pouvions nous le continuerions, il n'en reste pas moins que nos proches commencent à nous manquer. Cette grosse semaine en famille nous aura du coup fait un très grand bien.

A Paraty le dress-code du 31 c'est le blanc !

A la vôtre. Bonne Année à tous. On se revoit bientôt

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