Folie insulaire: Les îles Galapagos
“Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d'exister. Pour l'homme, c’est de le savoir et de s'en émerveiller.”
Jean-Yves Cousteau
Quand on imagine les îles Galapagos on pense tout de suite à des photos du National Géographie, à Charles Darwin et sa théorie de l'évolution. On imagine des volcans perdus au milieu de l'océan, une faune foisonnante et extraordinaire, un monde à part qui a suivit sa propre sélection naturelle.
Et bien oui, oui les Galapagos c'est ça ! Ce lieu où se rencontrent 3 plaques tectoniques et où se croisent deux grands courants marins a donné naissance à 22 îles et une centaine d'îlots ainsi qu'un écosystème bien particulier.
Et pour pouvoir dire ça c'est que nous y sommes allés. Une décision qui a été difficile à prendre, car les Galapagos c'est pas dans notre budget, même en faisant au plus juste. Mais nous nous sommes souvenus qu'avant de partir un certain Bertrand (10 ans de voyage au compteur) nous a dit : "Vous ne le ferez qu'une fois, alors ne loupez rien !". Donc on l'a fait !
L'île de Santa Cruz
Afin de ne pas rentrer en France tout de suite après les Galapagos faute de fonds, nous avons quand même du faire ce séjour au moins chère, et non sous la forme la plus courue, c'est à dire en croisière. Nous nous sommes donc limités à deux îles, deux des trois habitées.
Notre première île aura donc été Santa Cruz, la deuxième par sa population et également la plus touristique. Touristique car c'est ici que l'on trouve le plus d'agence d’excursions, de clubs de plongée, d'hôtels, de restaurants ... Et ceci pour la simple et bonne raison que sur et depuis cette île il y a une multitude de choses à faire.
Cette île est traversée d'une route qui permet de rallier Baltra, l'île où est l'aéroport, au port d'Ayora, la "ville". Sur le chemin on a un aperçu des différents paysages qui constitue cette biosphère si particulière :
La côte est découpée de cette roche noire, sur laquelle viennent s'écraser les vagues d'une eau transparente, ponctuée de quelques plages de sable blanc et de mangrove, berceau d'une vie marine naissante. Pourquoi du sable blanc sur une île volcanique? Il est en fait issu uniquement de l'érosion des coraux !
Il laisse place à une végétation tropicale, luxuriante et humide. Cette partie est souvent dans les nuages, accrochés au sommet du volcan, qui produisent régulièrement une petite pluie froide, contrastant avec la lourdeur du climat des plaines. Ici les terres sont fertiles et on y trouve des mandariniers, des bananiers, des papayers, de la canne à sucre, le tout enchevêtré dans les lianes et les plantes grimpantes.
Nous sommes donc resté 5 jours complets sur cette île à explorer ses plages, ses terres et son monde marin.
Las Grietas
Las Grietas est accessible à pied depuis le port via un petit sentier qui traverse la zone désertique où l'on peut prendre la mesure de ces cactus, endémiques des Galapagos qui poussent sur ce sol noir qui constitue l'île. On croise sur le chemin d'étonnants salins alimentés par les marais, d'une couleur rose, qui fournissent l'île en sel.
Las Grietas est une faille dans la roche volcanique où se croisent les eaux marines et les eaux de pluies filtrées par la roches. Il est donc très agréable de s'y baigner et d'y contempler les poissons qui évoluent dans ses fonds. L'endroit est très beau et nous nous sommes régalés à plonger et évoluer dans cette eau baignée de soleil !
Après avoir marché 40 minutes sur un chemin traversant une forêt de cactus où vos seuls compagnons seront les lézards, vous arrivez sur cette immense plage de sable blanc, d'une finesse incroyable où viennent s'écraser d'énormes vagues. Les courants, les vagues et les récifs rendent la baignade impossible ici, du moins pour l'humain, cependant en s'arrêtant un peu et en observant bien on peut voir des tortues marines s'amuser dans les déferlantes. Elles se déplacent avec aisance dans ce milieu mouvant chargé d'écume. Comme pour nous dire qu'ici c'est leur plage, qu'elles sont faites pour ce milieu que nous ne pouvons approcher sans prendre de risque.
En continuant après la plage, l'homme trouve néanmoins son compte en passant un petit passage de sable à travers la mangrove où se sèchent des iguanes marins de toutes tailles. Ici on trouve une petite plage, aux eaux très calmes, protégée par cet écrin de verdure où se baigner est bien plus facile et agréable.
Petite virée dans les terres: Les cratères de Los Gemelos, les tunnels de laves et le ranche El Chato
Nous nous sommes aventurés qu'une seule fois dans les terres de l'île. Nous étions en effet dans la saison la moins clémente de l'année, où les nuages sont omniprésents et les pluies régulières. Sur la côte ça ne pose pas trop de problème, c'est même plutôt agréable car nous sommes sur la ligne la plus proche du soleil et un peu de couvert nuageu fait du bien à la peau. Par contre dans les terres ça devient humide et frais et la visibilité n'est pas très bonne. Nous n'avons vu aucun des volcans par exemple.
Cependant nous nous sommes quand même organisé une virée pour aller au ranche El Chato, qui est une réserve pour les tortues terrestre géantes !
Sur la route pour rencontrer ces Êtres témoins de l'histoire, descendant directs des dinosaures, nous avons pu en observer dans les champs qui bordent la route. Elles sont tranquillement installées, telles des gros morceaux de roches, inébranlables, au milieu des troupeaux de vaches, au bord d'un potager, dans un fossé et même sur un terre plein routier.
Sur la route nous avons également pu observer d'étonnantes formations dues à l'activité volcaniques. Toutes sont issues de coulées de laves dont les surfaces extérieures ont durcies au contact de l'air et dont le centre s'est écoulé laissant place à une cavité. A Los Gemeles, on est dans le cas d'une poche de lave qui s'est vidée et dont la partie supérieure durcie a fini par s’effondrer, laissant place à un cratère. L'effet est saisissant car les parois sont véritablement abruptes et on voit le système racinaire de la végétation se jeter dans le vide. Le tunnel Gallardo quand à lui a été créé suite à une coulée de lave dont les parois ont durcies créant un tube intacte sur 2 km dont les dimensions sont impressionnantes.

Nous voici à El Chato, réserve de tortues de la fondation Darwin. Il ne faut pas une minute pour apercevoir ces paisibles animaux aux mouvements lents et à la taille impressionnante dans le parc. Un parc qui n'est en fait qu'un enclos pour l'extérieur, car les tortues peuvent en entrer et en sortir comme bon leur semble. Il s'agit plus d'une enceinte qui leur assure un endroit sécurisé pour pondre. Certaine d'entre elles ont 170 ans et pèse plus de 400 kg. On s'est senti assez humbles devant ces reptiles, surement parce-que qu'on se trouvait face aux animaux les plus inoffensifs et paisibles qu'il soit et qu'elles sont toujours là, identiques à ce qu'on du être leurs ancêtres.
Plongée à Seymour
Le summum de l'activité aux Galapagos, c'est la plongée. Cette archipel est connue pour être le spot numéro un au monde pour cette activité aquatique. Et nous n'avons pas passé notre premier niveau de plongée avant de partir pour rien. Il était hors de question de ne pas faire au moins une plongée dans ce paradis subaquatique. Après avoir fait le tour de toutes les agences qui proposent des sorties et avoir fait jouer la concurrence pour dégoter un bon prix dans un des clubs les plus sérieux nous voilà partis pour faire 2 plongées à Seymour, au large de l'île Baltra. Un des spots les plus recommandés pour notre niveau.
Nous nous mettons à l'eau pour la première plongée vers 8h30. Après nous être stabilisé à 6 mètres pour vérifier que tout va bien, que le matos est OK nous descendons pour attraper le courant. La visibilité est extraordinaire, encore une fois nous sommes chanceux. Ça y est nous avons choppé le courant. La sensation est incroyable, nous nous déplaçons dans ce flux au rythme des changements de vitesses qu'il subit en fonction du relief. Nous voyons passer sous notre ventre les récifs et coraux et jouons avec le volume d'air dans nos poumons pour monter et descendre afin d'épouser ce relief. Nous cherchons parfois à nous stabiliser, nous devons pour cela nous agripper à une roche et du mouvement nous passons à l’immobilité et de la sensation de faire parti du courant nous passons à celle de le subir, il essaie de nous arracher de notre point d'accroche.
Mais le plus dingue dans tout cela ce sont les animaux qui évoluent avec nous. Il y a tout d'abord tous ces poissons aux couleurs de rêves, des turquoises scintillants, des rouges vifs, des jaunes dorés, des transparents et des noirs profonds, qui évoluent au milieux des coraux et d'énormes étoiles de mers noir à points rouges. Ensuite il y a des groupes d'Aigles de mer (une espèce de raie), bleues-noires tachetées de blanc, telles des oiseaux marins, avec leurs tête qui forment comme un bec et le mouvement doux de leurs "ailes", qui évoluent au milieu des tortues marines. On est étonné de l'aisance de ces dernières sous l'eau quand on sait qu'elles transportent cette lourde carapace. Et enfin les seigneurs de l'eau, les requins, principalement des requins à pointes blanches long de 2 mètres, qui se déplacent tellement bien que l'on dirait qu'ils ne subissent pas le courant. Ils sont proches, très proches, on aurait pu en toucher certain ! Et nous avons aussi eu la chance de voir des requins marteaux, de plus loin mais tellement impressionnants. A ce moment on se dit que c'est véritablement la plus belle plongée que nous ayons faite, et ça sera surement une des plus belles que nous ferons. Et là passe au dessus de nous, telle une vision furtive tellement elle va vite, une raie Manta, animal d'une grâce extraordinaire et d'une taille impressionnante, comme la touche finale du feu d’artifices. L'excitation est à son comble, nous sommes bien là sous 20 mètre d'eau, nous sommes heureux, la sensation est grisante.
Mais le plus dingue dans tout cela ce sont les animaux qui évoluent avec nous. Il y a tout d'abord tous ces poissons aux couleurs de rêves, des turquoises scintillants, des rouges vifs, des jaunes dorés, des transparents et des noirs profonds, qui évoluent au milieux des coraux et d'énormes étoiles de mers noir à points rouges. Ensuite il y a des groupes d'Aigles de mer (une espèce de raie), bleues-noires tachetées de blanc, telles des oiseaux marins, avec leurs tête qui forment comme un bec et le mouvement doux de leurs "ailes", qui évoluent au milieu des tortues marines. On est étonné de l'aisance de ces dernières sous l'eau quand on sait qu'elles transportent cette lourde carapace. Et enfin les seigneurs de l'eau, les requins, principalement des requins à pointes blanches long de 2 mètres, qui se déplacent tellement bien que l'on dirait qu'ils ne subissent pas le courant. Ils sont proches, très proches, on aurait pu en toucher certain ! Et nous avons aussi eu la chance de voir des requins marteaux, de plus loin mais tellement impressionnants. A ce moment on se dit que c'est véritablement la plus belle plongée que nous ayons faite, et ça sera surement une des plus belles que nous ferons. Et là passe au dessus de nous, telle une vision furtive tellement elle va vite, une raie Manta, animal d'une grâce extraordinaire et d'une taille impressionnante, comme la touche finale du feu d’artifices. L'excitation est à son comble, nous sommes bien là sous 20 mètre d'eau, nous sommes heureux, la sensation est grisante.
Il est temps de refaire surface, nous sommes sur la réserve.

Après l'heure réglementaire entre deux plongées, un petit snack et un bain de soleil nous nous ré-équipons pour la seconde plongée. Nous changeons de courant cette fois ci, pour un courant qui finis sur un récif à -5 mètres, nous ferons donc naturellement notre palier de décompression.
Nous revoici replongé dans ce milieu que nous apprécions de plus plus en plus. Nous retrouvons nos requins à pointes blanches et parcourons une étendu de sable blanc recouverte d'une forêt de grosses algues tubulaires ... Qui se rétractent à notre passage ! Ce ne sont pas des algues mais des milliers d'anguilles jardinières qui sortent afin d'attraper des micro-organismes et qui rentrent se mettre à l'abri au passage des monstruosités que nous sommes à leur yeux. Génial ! Durant cette plongée nous aurons côtoyé surtout des poissons, toujours plus beaux les uns que les autres. Ce qui est intéressant c'est de constater que certaines espèces sont moins farouches que d'autres. Nous sommes des curiosités pour une partie d'entre elles, certaines nous considèrent avec indifférence et ne se détourneront pas à notre passage et d'autres se planqueront farouchement sous la première roche venue.
Nous revoici replongé dans ce milieu que nous apprécions de plus plus en plus. Nous retrouvons nos requins à pointes blanches et parcourons une étendu de sable blanc recouverte d'une forêt de grosses algues tubulaires ... Qui se rétractent à notre passage ! Ce ne sont pas des algues mais des milliers d'anguilles jardinières qui sortent afin d'attraper des micro-organismes et qui rentrent se mettre à l'abri au passage des monstruosités que nous sommes à leur yeux. Génial ! Durant cette plongée nous aurons côtoyé surtout des poissons, toujours plus beaux les uns que les autres. Ce qui est intéressant c'est de constater que certaines espèces sont moins farouches que d'autres. Nous sommes des curiosités pour une partie d'entre elles, certaines nous considèrent avec indifférence et ne se détourneront pas à notre passage et d'autres se planqueront farouchement sous la première roche venue.
Cette journée se termine avec un petit repas sur le bateau avant de rentrer au port. Nous avons le sourire collé au visage. Rien que pour cette demi-journée nous avons bien fait de venir aux Galapagos. Ces plongées se sont parfaitement bien passées, nous sommes contents du niveau et de l'aisance que nous possédons et nous avons eu une chance incroyable sur la faune rencontrée. C'était comme un doux rêve qui venait de se réaliser.
L'île Isabela
Las Tintoreras
A Isabela il est possible de voir le plus petit pingouin du monde, endémique de l'archipel, le pingouin des Galapagos. Pour cela il faut se rendre sur l'îlot de las Tintoreras via une excursions de quelques heures. Tintoreras c'est le nom d'une espèce de requin, proche du requin à pointes blanches. Cet îlot de roche volcanique acérée porte ce nom car les requins en question viennent se reposer dans les couloirs d'eau qui la traversent. Nous avons pu observer 6 de ces spécimens en pleine sieste. On y trouve également des colonies d'Iguanes, les plus grosses que nous ayons vu pendant notre séjour, mais a priori pas les plus grosses qui existe, ainsi que des colonies d’otaries. Ces dernières sont toujours un régal à observer, car elles sont à la fois fluide dans l'eau et gauche sur terre, et on a l'impression qu'elles sont toujours entrain de s'amuser. Par contre nous n'aurons pas la chance de voir les fameux Pingouins, absents ce jour là. Nous sommes un peu déçus, car nous avons payé une excursion pour voir des choses qu'il nous était donné de voir par nous même, mais bon c'est le principe de la nature sauvage, elle ne se plie pas à notre volonté. La journée aura été néanmoins rattrapée par une session de Snorkeling dans une zone protégée des vagues où viennent se reposer des tortues marines et elles étaient au rendez-vous.
Los Tuneles
Une fois arrivé au niveau du site, le capitaine doit manœuvrer habillement pour rentrer dans la crique sans se faire rattraper par les vagues qui s'écrasent dans une forte écume. Une fois au calme nous accostons. Le décor est constitué de caves, de ponts, de tunnels aériens et marins créés par l'activité volcanique. On a l'impression d'une Venise naturelle.
Et c'est un endroit propices aux animaux, car abrité de la houle, coupé de l'activité humaine et entouré d'eau donc coupé des prédateurs introduits (chats et rats). On y voit des tortues marines et des poissons dans la partie aquatiques et beaucoup d'oiseaux sur la partie terrestre. Dont l'original fou à pattes bleues que nous côtoyons depuis les côtes du Pérou mais qu'ici nous avons pu observer de très prêt. C'est en effet un de ses lieux de nidification de prédilection car il se sent en sécurité. Nous avons donc eu la chance de le voir en pleine parade nuptiale, de voir les oisillons et les adultes les nourrir. Nous avons pu également apprécier les nuances de ce bleu si spéciale qui habille ses pattes. C'est toujours aussi intéressant de pouvoir s'approcher de la vie sauvage sans qu'elle nous craigne ou qu'on la dérange afin de l'observer. L'attitude de ces animaux, notamment pendant la parade nous renvois une image caricaturale de nous même. Le mâle propose un nid aux femelles, et lui fait, pour la séduire, sa plus belle parade, en bombant le torse, en ouvrant au maximum ses ailes, en tournant autour et en levant haut les pattes. Et madame, elle, feint de l'ignorer en se nettoyant le plumage. Et force est de constater que lorsque madame est trop longue à ce décider monsieur s'en va conquérir une autre dame, et la première se retrouve un peu embarrassée et est moins difficile pour le suivant ! On se croirait dans un feuilleton télé.
Après avoir longtemps regarder ces feux de l'amour sauvage, nous nous mettons à l'eau pour une des plus belles sessions Snorkeling que nous ayons faite. Pendant plus d'une heure nous avons évolué dans une petite crique entourée de mangrove et nous avons était servis par un foisonnement de vie : Tortue marines, Requins Tintoreras, Requin à pointes noires, Poulpe, Hippocampe et Aigle des mers étaient au rendez vous, et ça sans avoir besoin de descendre dans les profondeurs. Ce ne sont bien sûr pas les plus grands spécimens mais c'est impressionnant et nous nous sommes régalé, notamment en nageant avec les tortues. C'est animaux sont d'une grâce et d'une sérénité sans égal.
Notre séjour s'achève et il est temps pour nous de retourner sur Santa Cruz pour reprendre un avion pour le continent. Nous avons profité et apprécié chaque minute de ces dix jours passés dans l'archipel. Nous aurons eu le temps de voir beaucoup de chose et en même temps il aurait fallu passer un mois ici pour commencer à avoir un aperçu complet des lieux. Quoi qu'il en soit nous ne regrettons pas d'avoir empiété sur le budget pour venir ici car nous en garderons un souvenir inoubliable. C'est la première fois depuis le début de notre voyage que nous quittons un lieux avec regrets, sans avoir envie de nous intéresser à l'étape suivante.
Ce qui nous a le plus marqué et ce qui fait l'attrait de ce lieux c'est bien évidement cette magnifique nature issue des conditions spéciales qui ont amenées à la formation de cet archipel. Cependant, comme toutes les belles choses de la nature, les Galapagos sont menacées, encore et toujours par l'activité de l'homme. Le tourisme de masse commence à poser problème pendant la période de forte affluence (d'octobre à février) car malgré l'encadrement stricte auquel nous sommes soumis, les grands groupe de tours organisés ont un impact difficile à maîtriser. Des cotas de visiteurs à l'année sont envisagés si le seuil limite est dépassé. La plus grosse menace réside néanmoins dans le réchauffement global de la planète qui affecte la température de l'eau et les courants marins, éléments essentiel à l'équilibre fragile de ces écosystème. Et enfin la pêche illégale est un vrai problème, les Galapagos sont une réserve naturelle où la pêche industrielle est interdite et où tuer un individu d'une espèce protégée est passible de 25000 $ d'amende. Cependant il y a encore peu un navire Chinois a été pris avec 300 tonnes de poissons pêchés illégalement dans la réserve dont 6000 requins prisés pour leurs nageoires ! Il y a de quoi être pessimiste sur l'avenir de ce genre de lieux, réservoirs de nature sauvage, si l'on regarde l’intérêt que suscite le respect de l'environnement à tous les niveau de la société. Nous repartons des Galapagos en ce demandant si nos enfants pourrons être émerveillés comme nous l'avons été ici.