La traversée de la Frontière Argentine-Chili à pieds
Aujourd'hui, le 10/03/17, on écrit depuis l'Estancia Candelario Mansilla, l'Estancia la plus au sud du Chili ... Ici il n'y a rien. Mais d'abord on va retracer les quelques jours avant notre arrivée.
Aux dernières nouvelles nous étions à El Calafate au sud du parc des Glaciers. Nous avons pris un bus pour rejoindre le village de El Chalten, au Nord de ce même parc. El Chalten est une petite ville dans un cul de sac routier. Elle a été établie là afin de créer un poste avancé vis à vis du Chili dans cette région. Aujourd'hui cette ville grouille de montagnards, randonneurs et grimpeurs car elle est au pieds du Fitz Roy, une magnifique montagne culminant à 3300 m d'altitude réputée pour son ascension difficile. Au pied de ce sommet, des glaciers, des vallées verdoyantes et des cours d'eau, magnifique! Sauf que ... Le climat est très capricieux dans ce coin et quand les nuages s'installent ils y restent.
Quand nous sommes arrivés par le bus par les grandes plaines patagonnes nous nous sommes retrouvés devant ce sommet sur un ciel bleu, nous étions excités. En arrivant nous retombons sur nos compères d'Ushuaia, Dylan et Charlotte, qui repartent et qui nous on dit avoir eu deux jours de grand bleu, chose rare ici. Aurions nous de la chance sur le temps ? Et bah non, dès le lendemain et ce pour des jours et des jours ciel nuageux au programme, les sommets sont annoncés invisibles.
Aux dernières nouvelles nous étions à El Calafate au sud du parc des Glaciers. Nous avons pris un bus pour rejoindre le village de El Chalten, au Nord de ce même parc. El Chalten est une petite ville dans un cul de sac routier. Elle a été établie là afin de créer un poste avancé vis à vis du Chili dans cette région. Aujourd'hui cette ville grouille de montagnards, randonneurs et grimpeurs car elle est au pieds du Fitz Roy, une magnifique montagne culminant à 3300 m d'altitude réputée pour son ascension difficile. Au pied de ce sommet, des glaciers, des vallées verdoyantes et des cours d'eau, magnifique! Sauf que ... Le climat est très capricieux dans ce coin et quand les nuages s'installent ils y restent.
Quand nous sommes arrivés par le bus par les grandes plaines patagonnes nous nous sommes retrouvés devant ce sommet sur un ciel bleu, nous étions excités. En arrivant nous retombons sur nos compères d'Ushuaia, Dylan et Charlotte, qui repartent et qui nous on dit avoir eu deux jours de grand bleu, chose rare ici. Aurions nous de la chance sur le temps ? Et bah non, dès le lendemain et ce pour des jours et des jours ciel nuageux au programme, les sommets sont annoncés invisibles.
On fera avec, on s'installe dans notre auberge, la Luna Hostel, du joli nom de la fille adorable des proprios et nous planifions deux randos de 20 km.
La première arrive au point de départ de l'ascension du Fitz Roy, sur les bords de la Laguna de Los Tres. Nous partons vers le brouillard et arrivons ... dans une purée de pois. Même la lagune n'est pas visible. On est un peu déçu, bien qu'au courant. On patiente un peu et décidons de redescendre. Pendant la descente le ciel se dégage un peu, M.Roy nous fait l'honneur d’apparaître. Nous sommes heureux.
Le lendemain, même combat, 20 km de rando pour la Laguna Torre mais là en plus du brouillard ... la pluie. Nous ne sommes pas équipés pour faire 20 km de rando sous la pluie battante, et on le constate. On monte, et on redescend en un temps record pour se mettre au chaud car on commençait à être transit de froid. L'anglaise bien équipée avec qui nous étions partis n'a pas suivit le rythme de notre descente.
Les 6 premiers kilomètres sont sports, nous sommes sur un tout petit chemin boueux. Il serpente dans la forêt et nous avons une dizaine de cours d'eau à passer. Une petite pensée pour Apo qui l'a passé en vélo quelques mois plus tôt, ce passage à du être intense ! On a un peu l'impression d'être parti à l'aventure !
Le lendemain, même combat, 20 km de rando pour la Laguna Torre mais là en plus du brouillard ... la pluie. Nous ne sommes pas équipés pour faire 20 km de rando sous la pluie battante, et on le constate. On monte, et on redescend en un temps record pour se mettre au chaud car on commençait à être transit de froid. L'anglaise bien équipée avec qui nous étions partis n'a pas suivit le rythme de notre descente.
Nous finissons sur une journée de repos et sur la préparation de notre départ. Nous programmons de prendre le seul chemin après ce cul de sac qu'est El Chalten. Au programme: 1 heure de bus sur une piste qui nous permet d'atteindre le Lago Desierto, dernier point Argentin de cette région. Nous le traversons sur un petit bateau. De là, après avoir fait tamponner notre passeport par le plus petit (et désagréable) poste de frontière Argentin, nous partons pour 22 km de rando dans un no mans land entre l'Argentine et le Chili.
Ce sentier arrive au point de séparation des deux pays. Nous continuons sur une piste. Au bout d'une bonne 15ène de kilomètres nous commençons à apercevoir l'énorme lac O'Higgins. Nous arrivons enfin au poste frontalier Chilien. Super Sympa la police de ce côté !
Nous passerons la nuit à l'Estancia Candelario Mansilla avant de prendre le bateau de demain qui traverse le Lago Villa O'Higgins. Il nous amènera au village du même nom. Dernier village au sud de la carte du Chili. Et cette nuit nous la passons donc dans cette Estancia, où il n'y a qu'une famille de Chilien qui reçoit les voyageurs ayant choisi cette route. Nous avons une vue magnifique sur le lac depuis la chambre. C'est simple et cosy. On adore. Ce lac est magnifique, il nous offre des nuances de bleus. Notre voyage jusqu'à maintenant aura été bleu, nous les avons tous vus, de ceux des glaciers, du ciel, des océans, des fjords, des rivières et des lacs ... Ce Camaïeu restera dans nos têtes.
Nous voilà maintenant dimanche 12 mars 2017. Nous sommes arrivés à Cochrane après une journée de bus depuis Villa O'Higgins. 219km en 7h ! Que de la piste et un passage en bateau afin de rejoindre ces deux villes.
Demain, direction Coyhaique, 320km en 10h !
