La fin d'un pays et le début d'un autre
La Paz, une ville de hauteurs
Après notre semaine amazonienne, nous voilà pour quelques jours à La Paz, la capitale la plus haute du monde.Cette ville, à ce qu'il paraît on l'aime ou on la déteste. Pour notre cas, on ira pas jusqu'à dire que nous l'avons détesté mais elle ne nous aura pas non plus transcendée.
Il faut avouer que nous n'avions pas dans nos mains toutes les cartes pour rendre notre séjour dans cette ville plus agréable :
- une pollution importante après avoir passé une semaine au grand air
- une température avoisinant les 8°C après nos 25-30°C quotidien
- l'altitude (nous sommes passés de 250m au dessus du niveau de la mer à environ 4000m en 50mn d'avion).
Avec toutes ces conditions l’adaptation ne pouvait être que difficile.
Le fait que cette ville soit en altitude lui apporte une particularité vis à vis des autres grandes villes.
Ici, il faut descendre pour trouver les beaux quartiers, ce qui est le contraire de toutes les autres villes importantes (ce n'est pas pour rien que l'on parle normalement des bas quartiers !). Normal, 800m de dénivelé en haute montagne ça compte au niveau de la température et de la quantité d'oxygène !
Au final nous aurons passé quatre jours dans ces beaux quartiers à arpenter les rues, faire des musées, des amplettes, mais surtout et le meilleur pour nous, à flâner dans le marché tentaculaire de La Paz.
Nous y trouvions de tout. Des affaires de marques tombées du camion, du San Pedro (cactus dont nous avions parlé des vertus dans un précédent article), des fœtus ou bébés lamas séchés (il s'agit d'un don à la Pacha Mama - Mère Terre, que la population fait lors de la construction d'une maison en l'enterrant à l'entrée pour leur porter chance et veiller sur eux). Mais surtout, on trouve sur ce marché un choix incroyable de fruits et légumes avec les odeurs qui les accompagnent. Un vrai délice pour les yeux et le nez.
Après ces quatre jours nous revoilà sur la route, direction Copacabana. Il s'agit d'un petit port Bolivien sur le bord du mythique Lac Titicaca. Pourquoi mythique ? Et bien simplement qu'il est impossible à certain endroit de voir autre chose à l'horizon que de l'eau et encore de l'eau ! En effet, le lac a une superficie de 8400km². On se serait cru sur la côte atlantique. Tout y est, le ressac, les mouettes, les bateaux, il ne manque plus que la maison de St Michel !
Qu'est ce qu'il y a à faire à Copacabana ? Dans un premier temps, une bonne cure de truite locale, le poisson frais n'est pas une denrée que l'on trouve partout en Bolivie étant donné que le pays n'a pas de côtes. Et dans un second temps, une fois que nos estomacs sont bien plein, une rando de deux jours sur l'Isla d'El Sol à une heure trente de bateau de Copacabana. Cette rando est très réputée par la beauté des paysages qu'elle offre aux randonneurs via la boucle qui passe par le chemin des crêtes et le chemin du littoral (8h aller-retour). Ainsi nous avions prévu d'accoster sur le sud de l'île pour rejoindre le nord par un des chemins, y dormir et revenir le lendemain au sud par l'autre sentier pour prendre le bateau du retour. Mais notre programme est tombé à l'eau pour une histoire de....cabane ! Le sud faisait un blocus vers le nord suite à un droit, ou un non droit de construction de cabanon... Merci la bêtise humaine.
Ainsi, nos deux jours de randos se sont transformés en une journée et nos huit heures de marche en une heure. En tout cas, nous ne seront pas partis de cette île sans aucun souvenir, et oui, l'île porte bien son nom (isla d'el sol) car encore aujourd'hui, une semaine après notre peau en pèle encore.
- l'altitude (nous sommes passés de 250m au dessus du niveau de la mer à environ 4000m en 50mn d'avion).
Avec toutes ces conditions l’adaptation ne pouvait être que difficile.
Le fait que cette ville soit en altitude lui apporte une particularité vis à vis des autres grandes villes.
Ici, il faut descendre pour trouver les beaux quartiers, ce qui est le contraire de toutes les autres villes importantes (ce n'est pas pour rien que l'on parle normalement des bas quartiers !). Normal, 800m de dénivelé en haute montagne ça compte au niveau de la température et de la quantité d'oxygène !
Au final nous aurons passé quatre jours dans ces beaux quartiers à arpenter les rues, faire des musées, des amplettes, mais surtout et le meilleur pour nous, à flâner dans le marché tentaculaire de La Paz.
Nous y trouvions de tout. Des affaires de marques tombées du camion, du San Pedro (cactus dont nous avions parlé des vertus dans un précédent article), des fœtus ou bébés lamas séchés (il s'agit d'un don à la Pacha Mama - Mère Terre, que la population fait lors de la construction d'une maison en l'enterrant à l'entrée pour leur porter chance et veiller sur eux). Mais surtout, on trouve sur ce marché un choix incroyable de fruits et légumes avec les odeurs qui les accompagnent. Un vrai délice pour les yeux et le nez.
Un esprit marin
Après ces quatre jours nous revoilà sur la route, direction Copacabana. Il s'agit d'un petit port Bolivien sur le bord du mythique Lac Titicaca. Pourquoi mythique ? Et bien simplement qu'il est impossible à certain endroit de voir autre chose à l'horizon que de l'eau et encore de l'eau ! En effet, le lac a une superficie de 8400km². On se serait cru sur la côte atlantique. Tout y est, le ressac, les mouettes, les bateaux, il ne manque plus que la maison de St Michel !Qu'est ce qu'il y a à faire à Copacabana ? Dans un premier temps, une bonne cure de truite locale, le poisson frais n'est pas une denrée que l'on trouve partout en Bolivie étant donné que le pays n'a pas de côtes. Et dans un second temps, une fois que nos estomacs sont bien plein, une rando de deux jours sur l'Isla d'El Sol à une heure trente de bateau de Copacabana. Cette rando est très réputée par la beauté des paysages qu'elle offre aux randonneurs via la boucle qui passe par le chemin des crêtes et le chemin du littoral (8h aller-retour). Ainsi nous avions prévu d'accoster sur le sud de l'île pour rejoindre le nord par un des chemins, y dormir et revenir le lendemain au sud par l'autre sentier pour prendre le bateau du retour. Mais notre programme est tombé à l'eau pour une histoire de....cabane ! Le sud faisait un blocus vers le nord suite à un droit, ou un non droit de construction de cabanon... Merci la bêtise humaine.
Ainsi, nos deux jours de randos se sont transformés en une journée et nos huit heures de marche en une heure. En tout cas, nous ne seront pas partis de cette île sans aucun souvenir, et oui, l'île porte bien son nom (isla d'el sol) car encore aujourd'hui, une semaine après notre peau en pèle encore.
Un nouveau pays : Le Pérou
Copacabana était notre dernière étape Bolivienne. Ainsi, après avoir passé la frontière Péruvienne avec en prime le droit d'avoir un joli tampon rose sur nos passeports, nous décidons de faire étape à Puno avant d'arriver à Cusco.Ici nous ne faisons rien de particulier même si cette ville est réputé pour être le point de départ des îles flottantes du lac titicaca. Nous nous baladons en ville, sur le port, puis après une bonne nuit de sommeil nous reprenons le bus pendant huit heures pour Cusco.
Nous restons à Cusco qu'une journée le temps d'organiser notre périple au Machu Picchu.
Mais on peut tout de même dire que c'est une ville magnifique avec ses maisons types coloniales espagnols comme nous avions déjà croisé à Potosi et Sucre. C'est une ville particulièrement agréable si l'on peut "claquer de l'argent", car c'est une ville avec beaucoup de boutiques et de restos de qualités. Mais ce n'est pas la philosophie de notre voyage actuel.
Ainsi nous n'avons fait que arpenter les rues une fois encore et le musée des incas expliquant leurs origines, leur histoire et leurs habitudes culturelles.
Mais le plus beau reste à venir, le lendemain, dimanche 9 juillet, nous faisons nos premiers pas vers le Machu Picchu !
