Notre première aventure Amazonienne
Le voyage
Aujourd'hui nous reprenons l'avion pour les hauteurs, La Paz précisément, après une semaine en Amazonie.
Et oui, l'aventure Amazonienne a commencée voilà sept jours, et celle-ci a débuté dès la montée dans notre vol depuis La Paz.
C'est la première entorse à la règle que l'on s'était imposé de ne prendre que les bus, mais dans ce cas présent le trajet est dangereux et long par la route, car il faut descendre tout les contre-forts des Andes.
Il nous a alors fallu prendre un premier avion pour rejoindre La Paz puis un deuxième, et pas des moindres, pour le transfert vers Rurrenabaque. Dès ce second avion nous sentions que l'on partait vers quelque chose de nouveau. C'était un coucou à hélices d'une vingtaine de places où nous vivions le vol avec les pilotes. Nous étions aux premières loges !
Il nous a alors fallu prendre un premier avion pour rejoindre La Paz puis un deuxième, et pas des moindres, pour le transfert vers Rurrenabaque. Dès ce second avion nous sentions que l'on partait vers quelque chose de nouveau. C'était un coucou à hélices d'une vingtaine de places où nous vivions le vol avec les pilotes. Nous étions aux premières loges !
L'ambiance Amazonienne commençait à nous titiller.
Un mélange d'appréhension et d'excitation nous enveloppait durant ce voyage.
La vue était magnifique, dans un premier temps nous avons survolé l'Altiplano avec ses monts enneigés pour passer en un clin d’œil sur une étendue verte : L'Amazonie.
Nous pouvions alors apercevoir les différents rios serpentant cette luxuriante forêt qui, a un moment ou un autre, se jetteraient dans l'un des plus grand fleuve du monde, L'Amazone.
Une nouvelle ambiance
La lumière du soleil, le vert de la forêt, le marron des rios et les nuages formés par l'humidité du lieu nous offraient un spectacle envoûtant vue du ciel. Il est difficile de pouvoir décrire cette sensation qui nous prenait durant cet instant. En tout cas, nous imaginions et ressentions ce que décrit Jules Vernes dans son livre la Jangada que nous avions lu peu de temps auparavant. Nous pouvions vivre son livre.
Une fois arrivé à Rurrenabaque (dit Rurre) la chaleur et l'humidité nous pénétraient. L'ambiance était nouvelle avec ses odeurs et ses couleurs. L'inconnu nous prenait !
Tout était dépaysement. Ici la population ne se déplace principalement qu'en motos (et oui, beaucoup plus simple à importer vu l'emplacement de Rurre) donnant un charme nouveau à cette ville.
Rurre est un port où une grande partie des échanges et transports se font sur le Rio Béni (nom du département de Rurre) via des pirogues et bateaux qui se croisent à longueur de journée.
L'aventure commence
Après une première nuit avec les moustiques et l'humidité nous voilà partis pour six jours et cinq nuits dans l'Amazonie avec l'organisme Bala Tours.
Paul était tout excité et prêt à s'engouffrer dans cette forêt malgré son appréhension pour les araignées alors que c'était une autre histoire pour Mélo. Elle elle n'en menait vraiment pas large avec sa phobie des araignées et des serpents, elle arrivait dans un milieu qui ne ressemblait plus du tout à ses contes de fées.
Nous étions tout de même prêt pour cette aventure avec dans nos bagages chacun nos peurs et nos doutes. Mais nous voulions surtout découvrir quelque chose dont nous n'aurons peut-être plus le courage ou l'occasion de faire plus tard.
Notre périple sera scindé en deux parties. Les deux premiers jours se sont déroulés dans la Selva, la jungle à proprement parlé puis les quatre autres dans la Pampas.
Ces deux milieux sont vraiment distincts l'un de l'autre, mais avant d'arriver dans chacun des deux, un long trajet nous attends.
La Selva
Après deux heures trente de pirogue nous arrivons pour nos deux premiers jours au Lodge Tacuaral sur le bord du Rio Tuichi qui se trouve dans le parc de Madidi.
Cette partie de la forêt Amazonienne est très dense en flore, la faune est elle plus difficile à apercevoir dans ce méandre de vert. En effet, entre les lianes, les arbres de tous genres qui ont vu plusieurs générations, les bambous, les palmiers,....il est difficile d'apercevoir les animaux cachés au milieu de tout ça. Cependant, de nuit comme de jour nous les entendions nous bercer avec leurs cris.
Ces deux premiers jours ont surtout été sous le signe de la découverte de cette flore et de ses bienfaits et méfaits. Cependant nous avons quand même eu la chance d'apercevoir certains animaux :
Mammifère aquatique qui se nourrit que de plantes. Pratiquement domestiqué celui-ci
Araignée vénéneuse
Porcs sauvages
un groupe de plus d'une 50 ène d'individus, merci l'odeur !
Insectes et bébêtes en tous genres
La Pampas
Nous partons maintenant pour la pampas, nous devons rebrousser chemin vers Rurre. Nous prenons une piste en voiture pendant trois heures puis quelques minutes de pirogue. Nous voilà alors dans le lodge Caracoles situé le long du Rio Yacuma dans le parc du même nom.
Dès notre arrivée dans la Pampa une nouvelle atmosphère nous envahit. La flore est beaucoup moins oppressante nous laissant plus de visibilité sur le paysage et la faune. Et dès notre descente de voiture la diversité animalière nous saute aux yeux.
Mammifères
Le contact avec ce cétacé a été tout simplement un vrai un pur moment d'échange entre deux espèces.
En effet cet animal est très joueur et après s'être mis à l'eau et avoir un battu des mains pour l'attirer, ces derniers ont acceptés la proposition de jeu et on commencés à nous éclabousser, nous leur avons répondus bien sûr. La confiance s'installe donc entre nous et ils se sont approchés de plus en plus, au point que l'on puisse les toucher. Un nouveau jeu s'installe, ils nous frôlent et nous devons les toucher, nous en arrivons au point où nous pouvons nous accrocher un peu à eux, suffisamment pour qu'ils nous entraînent sous l'eau. La sensation est incroyable, l'échange est vrai, sans sous entendu et sans domination. Paul aime particulièrement cet échange et passe vraisemblablement un des moment les plus forts de son voyage.
C'est le plus gros rongeur du monde.
De la famille des ours et non des singes ! Pas besoin de se presser pour la photo.
Ceux là n'ont pas beaucoup peur de l'homme, et à l'odeur d'une banane (que nous ne leur donnerons pas) ils n'hésitent pas à investir le bateau et nos épaules.
La vache
L'Homo Sapiens Sapiens
Les Reptiles
C'était le début de la saison, difficile à voir donc, mais quelques pécheurs Boliviens en avaient attrapé un pour la journée qu'ils faisaient voir aux touristes contre une petite pièce. C'était un petit de 1,5 m, ces bêtes là atteignent facilement 7m et les plus gros peuvent monter à 11 avec un diamètre d'une bonbonne de gaz familiale
Le lézard
La grenouille
Les Piranhas
Seul poisson que nous avons pu voir car nous l'avons péché ... avec de la viande rouge !
Les Oiseaux
De tous genre, de toutes tailles, de toutes les couleurs, c'était un festival dont nous avons pleinement profité.
L'Aigrette
La Cigogne
Le Caracara Noir
Le Caracara huppé
Les Aras Ararauna
Le Cardinal
Le Cormoran Vigua
Le Héron Cocoi
Le Hoazin Huppé
Le Jaribu d'Amérique
Le Martin Pécheur d'Amérique du Sud
L'Urubu à tête Jaune
L'Anhinga d'Amérique
Le Nandou
Le Tantal d'Amérique
L'Onoré Fascié
Le Spatule Rosée
Le Milan des Marées
Le Toucan
De loin, c'est à priori un animal difficile à voir
Et ceux dont on a pas retrouvé le nom
Cette expérience aura été pour nous une très belle aventure, réellement hors du commun, très forte en émotions. Un vrai régal pour les yeux et les oreilles que nous n'oublierons jamais.
