La vallée sacrée
Il est 10:05, le 17/07/2017, nous sommes installés dans notre premier bus classe Cama. La classe Cama c'est quoi ? Pour faire simple c'est le confort avion dans un bus, avec les petites télés individuelles, les repas et les sièges sont mêmes plus confortables que dans un avion en classe Eco. Pourquoi ce luxe ? Parce que l'on est sur un trajet de 21 heures ! Et oui nous sommes sur la route pour Lima depuis Cusco, sur un voyage comme ça un peu de confort ce n'est pas de trop!
On va donc profiter d'être bien installés dans ces gros fauteuils inclinables, avec un petit Bob Marley dans les oreilles pour vous conter nos "aventures" depuis le Machu Picchu.
Nous étions sur le chemin du retour depuis Aguas Calientes. Nous avions prévu de faire la vallée sacrée des Incas au retour de notre visite du Machu Picchu. La vallée sacrée des Incas s'étant le long du rio Urubamba de l'Est, à Pisac, à l'Ouest, à Ollantaytambo. Cette vallée est très marquée par les vestiges Incas qui y étaient bien implantés pour leurs activités agricoles, principalement la culture du maïs sur terrasses. Pour nous son exploration se sera faite d'Ouest en Est puisque nous nous sommes arrêtés au retour d'hydroélectrica à Ollantaytambo.
Pour nous, et bien on s'est adaptés, nous sommes restés un peu plus longtemps à Ollantaytambo et avons annulé la journée sur un festival trans qui avait lieu dans la vallée et la visite du site de Moray par faute de moyen de transport. Nous avons fait ce qui était possible à pieds, et depuis Ollantaytambo ce sont les Salinas !
Le blocus est terminé, nous mettons les voiles à l'Est, pour Pisac.
Pisac est interressante car il semble que ce soit le point de rencontre d'une communauté de "Bab". Ces gens qui cherchent à se rapprocher du spirituel et de la nature. En effet ici il y a tout ce qui faut pour faire du Yoga, pour manger végétarien, végan, pour se soigner sans molécules chimiques, pour méditer, pour aller plus loin aussi avec des cérémonies chaman au San Pedro et à l'Ayahuasca, deux plantes historiquement utilisées pour l'exploration du subconscient par les cultures locales. Ce qui fait qu' il y a une bonne communauté d'expatriés venus s'installés ici pour vivre en accords avec ces principes au milieu de la population Péruvienne.
Nous sommes arrivés à Pisac la veille de la fête en l'honneur de la vierge Carmen. Pendant ces trois jours, qui n'ont rien d'un truc pour touristes, les Péruviens ont rendu hommage à cette vierge en faisant des processions, de la musique, des danses, en mangeant, buvant (beaucoup) et en égayant tout ça d'artifices. Et sur ce derniers point nous avons assisté à notre premier spectacle pyrotechnique artisanal. Ils fabriquent une ingénieuse structure en roseaux faites d'un cadre central qui forme une tour et de différents éléments qui peuvent entrer en rotation autour d'axes. Puis ils installent des artifices sur tout ça, on écarte un peu les gens, et le tour est joué. Le rendu est vraiment bon !
Nous profitons de toute cette attention apportée à la fête pour visiter les ruines de Pisac de très bonne heure en espérant y être tranquille. Le pari est gagné, nous sommes tout seul sur le site avec le levé du soleil. C'est parfait, nous profitons pleinement des lieux et l'absence de gens nous permet d'observer le moindre recoin de cette cité. C'était une belle matinée en tête à tête avec l'histoire !
On crois tous avoir une petite idée de ce qu'est la culture Inca, du fait qu'elle soit enrobée d'un grand nombre de mystères et que de ce fait elle est été largement exploitée par les écrivains, cinéastes ... On connait tous Indiana Jones, la Cité d'Or et le Disney Cusco.
Nous sommes donc arrivés dans la région avec un peu moins de curiosité que d'habitude. C'est très prétentieux, mais c'est néanmoins un fait. Mais nous en repartons marqués, car derrière les fausses statuettes de lamas vendues sur les marchés, ce n'est pas du folklore que nous avons vu, mais bel et bien une culture riche, qui a été puissante, ingénieuse et qui respectait des valeurs qui nous parlent, à nous Paul et Mélodie. En effet les Incas avaient un respect particulier pour la nature et vivaient en accord parfait avec elle, ils savaient l'exploiter sans l'épuiser. Un des sites que nous n'avons pas pu voir, le site de Moray, est appelé le laboratoire Incas, là bas ils avaient construit des terrasses circulaires qui leur permettaient d'avoir à chaque niveau des conditions de température et d'hygromètrie différentes.
En partant, nous faisons le triste constat que de ce mode de vie, de ces savoirs, de ces religions il ne reste plus que des ruines car encore une fois l'Europe chrétienne colonisatrice a préféré tout faire disparaitre pour imposer ses idéos.
On va donc profiter d'être bien installés dans ces gros fauteuils inclinables, avec un petit Bob Marley dans les oreilles pour vous conter nos "aventures" depuis le Machu Picchu.
Nous étions sur le chemin du retour depuis Aguas Calientes. Nous avions prévu de faire la vallée sacrée des Incas au retour de notre visite du Machu Picchu. La vallée sacrée des Incas s'étant le long du rio Urubamba de l'Est, à Pisac, à l'Ouest, à Ollantaytambo. Cette vallée est très marquée par les vestiges Incas qui y étaient bien implantés pour leurs activités agricoles, principalement la culture du maïs sur terrasses. Pour nous son exploration se sera faite d'Ouest en Est puisque nous nous sommes arrêtés au retour d'hydroélectrica à Ollantaytambo.
OLLANTAYTAMBO
C'est une petite ville prise d'assaut par la foule car c'est la dernière gare dans la vallée sacrée avant le Machu Picchu, on y trouve les ruines d'une forteresse et elle a été reconstruite sur les fondations de la cité Inca d'origine. Les ruines d'Ollantaytambo sont un peu particulières car elles présentent des parties en cours de construction. Les conquistadors Espagnols ont envahis cette forteresse pendant qu'elle était en construction. On peut d'ailleurs y voir des linteaux en pierre de plus de 50t près à être posés !
Quand nous sommes arrivés à Ollantaytambo c'était le début d'une grève des profs dans la région, on peut dire que les Péruviens ne font pas les choses à moitié. En effet ils ont bloqués la totalités des accès pendant 2 jours. Et quand on parle de blocage on parle de pierres, d'arbres et de voitures en travers de la route, impossible de passer ! Ca a mis le bazarre dans notre organisation, mais rien de grave quand on compare aux gens qui avaient pris leurs deux semaines de vacances annuelles pour visiter le Machu Picchu et qui sont tombés pil poil sur ces dates ... Impossible d'y aller et pas de remboursement envisageable. C'était donc un peu le bordel à Ollantaytambo entre ceux qui voulait rejoindre coûte que coûte Cusco pour ne pas louper leur avion et ceux qui voulaient rejoindre Aguas Calientes pour leur visite du Machu Picchu ... il y avait comme un air de cahot.
Quand nous sommes arrivés à Ollantaytambo c'était le début d'une grève des profs dans la région, on peut dire que les Péruviens ne font pas les choses à moitié. En effet ils ont bloqués la totalités des accès pendant 2 jours. Et quand on parle de blocage on parle de pierres, d'arbres et de voitures en travers de la route, impossible de passer ! Ca a mis le bazarre dans notre organisation, mais rien de grave quand on compare aux gens qui avaient pris leurs deux semaines de vacances annuelles pour visiter le Machu Picchu et qui sont tombés pil poil sur ces dates ... Impossible d'y aller et pas de remboursement envisageable. C'était donc un peu le bordel à Ollantaytambo entre ceux qui voulait rejoindre coûte que coûte Cusco pour ne pas louper leur avion et ceux qui voulaient rejoindre Aguas Calientes pour leur visite du Machu Picchu ... il y avait comme un air de cahot.
Pour nous, et bien on s'est adaptés, nous sommes restés un peu plus longtemps à Ollantaytambo et avons annulé la journée sur un festival trans qui avait lieu dans la vallée et la visite du site de Moray par faute de moyen de transport. Nous avons fait ce qui était possible à pieds, et depuis Ollantaytambo ce sont les Salinas !
LES SALINAS DE MARAS
Pour nous rapprocher nous avons pris un Touctouc jusqu'au barrage routier le plus proche et avons finis à pieds pour accéder à ce lieux surprenant. Après avoir gravis un petit sentier dans la montagne nous nous sommes retrouvés nez à nez avec plus de 4000 bassins blancs en terrasses, en pleine cordière des Andes. Il est exploité ici une petite source d'eau salée qui sort de la montagne. Via un réseau extraordinaire, cette eau est déviée et repartie sur ces terrasses pour la faire s'évaporer et ainsi récupérer le sel qu'elle contient. Cette exploitation a débuté avant l'ère Inca. C'est magnifique, le décors est d'une beauté incroyable.
PISAC
Le blocus est terminé, nous mettons les voiles à l'Est, pour Pisac.Pisac est interressante car il semble que ce soit le point de rencontre d'une communauté de "Bab". Ces gens qui cherchent à se rapprocher du spirituel et de la nature. En effet ici il y a tout ce qui faut pour faire du Yoga, pour manger végétarien, végan, pour se soigner sans molécules chimiques, pour méditer, pour aller plus loin aussi avec des cérémonies chaman au San Pedro et à l'Ayahuasca, deux plantes historiquement utilisées pour l'exploration du subconscient par les cultures locales. Ce qui fait qu' il y a une bonne communauté d'expatriés venus s'installés ici pour vivre en accords avec ces principes au milieu de la population Péruvienne.
Nous sommes arrivés à Pisac la veille de la fête en l'honneur de la vierge Carmen. Pendant ces trois jours, qui n'ont rien d'un truc pour touristes, les Péruviens ont rendu hommage à cette vierge en faisant des processions, de la musique, des danses, en mangeant, buvant (beaucoup) et en égayant tout ça d'artifices. Et sur ce derniers point nous avons assisté à notre premier spectacle pyrotechnique artisanal. Ils fabriquent une ingénieuse structure en roseaux faites d'un cadre central qui forme une tour et de différents éléments qui peuvent entrer en rotation autour d'axes. Puis ils installent des artifices sur tout ça, on écarte un peu les gens, et le tour est joué. Le rendu est vraiment bon !
Nous profitons de toute cette attention apportée à la fête pour visiter les ruines de Pisac de très bonne heure en espérant y être tranquille. Le pari est gagné, nous sommes tout seul sur le site avec le levé du soleil. C'est parfait, nous profitons pleinement des lieux et l'absence de gens nous permet d'observer le moindre recoin de cette cité. C'était une belle matinée en tête à tête avec l'histoire !
A DIEU LES INCAS
Notre voyage dans le coeur de la civilisation Inca s'est achevée là. Nous avons pris un bus pour Cusco et avons enchainé directement pour le bus pour Lima dans lequel nous vous écrivons.On crois tous avoir une petite idée de ce qu'est la culture Inca, du fait qu'elle soit enrobée d'un grand nombre de mystères et que de ce fait elle est été largement exploitée par les écrivains, cinéastes ... On connait tous Indiana Jones, la Cité d'Or et le Disney Cusco.
Nous sommes donc arrivés dans la région avec un peu moins de curiosité que d'habitude. C'est très prétentieux, mais c'est néanmoins un fait. Mais nous en repartons marqués, car derrière les fausses statuettes de lamas vendues sur les marchés, ce n'est pas du folklore que nous avons vu, mais bel et bien une culture riche, qui a été puissante, ingénieuse et qui respectait des valeurs qui nous parlent, à nous Paul et Mélodie. En effet les Incas avaient un respect particulier pour la nature et vivaient en accord parfait avec elle, ils savaient l'exploiter sans l'épuiser. Un des sites que nous n'avons pas pu voir, le site de Moray, est appelé le laboratoire Incas, là bas ils avaient construit des terrasses circulaires qui leur permettaient d'avoir à chaque niveau des conditions de température et d'hygromètrie différentes.
En partant, nous faisons le triste constat que de ce mode de vie, de ces savoirs, de ces religions il ne reste plus que des ruines car encore une fois l'Europe chrétienne colonisatrice a préféré tout faire disparaitre pour imposer ses idéos.
